La cigarette dégage plusieurs milliers de produits dont les principaux sont : la nicotine, le monoxyde de carbone, le goudron et les métaux lourds. Dans l’utérus, le fœtus reçoit de l’oxygène grâce au sang de la maman. Dans le cas d’une femme enceinte fumeuse, son sang se charge alors en monoxyde de carbone. De plus, la nicotine empêche une bonne circulation du sang. Résultat : le bébé ne reçoit donc pas assez d’oxygène et le bon déroulement de la grossesse peut être impacté.
Fumer avant ou pendant la grossesse peut avoir des répercussions sur la santé du bébé à naître.
Des risques qui sont proportionnels à la quantité de tabac fumé (y compris le tabagisme passif) :
- Problèmes de fertilité ;
- Fausse couche ;
- Complications placentaires ;
- Grossesses extra-utérines ;
- Accouchement prématuré ;
- Mort fœtale in utero ;
- Retard de croissance intra-utérine et petit poids de naissance (diminution du poids d’environ 200 grammes à la naissance).
Si vous avez du mal à arrêter, prenez contact avec une consultation d’aide au sevrage tabagique. Il n’est jamais trop tard pour s’arrêter de fumer pendant la grossesse.
A savoir : Parmi les moyens thérapeutiques existants, le traitement nicotinique substitutif (patch, gomme…) est l’une des principales solutions (autorisé par les autorités sanitaires pour les femmes enceintes depuis 1997).
Deux raisons à cela : le passage de la nicotine dans le sang est moins rapide, moins important, plus régulier et plus modulable. En outre, la plus grande partie de la toxicité pour le bébé n’est pas à mettre sur le compte de la nicotine, mais sur celui des quatre mille substances toxiques associées présentes dans la fumée de cigarette.